Projections spéciales Yennayer 2973 du 09 au 12 Janvier à Béjaïa
Description
Des projections spéciales Yennayer 2973 sont programmées du 09 au 12 janvier à la cinémathèque de Béjaïa à partir de 14h.
Programme des projections :
Lundi 09 janvier à 14h :
La langue de Zahra de Fatma Sissani (2011)
Les Kabyles existent d’abord par la parole. Chaque geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes… Ne dit-on pas que dans ces contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute oratoire était un exercice courant ?
Lundi 09 janvier à 17h :
Hnifa, une vie brûlée (2008)
D’une durée de 60 minutes, l’œuvre retrace la vie tumultueuse de cette grande dame de la chanson kabyle (1924-1981) au destin tragique souvent comparé à celui d’Edith Piaf. Le portrait aborde en filigrane la situation sociale des Algériens durant la colonisation, l’émigration, la création de la radio d’expression berbère, les débuts de la révolution.
Mardi 10 janvier à 14h :
La montagne de Baya d’Azzedine Meddour (1997)
En Kabylie, au début du siècle, un village entier doit fuir l’oppression française. Une femme, Baya, refuse l’affront d’une coutume : un seigneur féodal, meurtrier de son mari, lui offre une bourse de Louis d’or, la ddiya, le prix du sang versé. Sa communauté paysanne voudrait que l’argent serve à payer l’impôt de guerre pour récupérer ses terres. Baya incarne ainsi l’obstination infatigable d’une certaine forme d’honneur.
Mardi 10 janvier à 17h :
El Waldine de Khelaf Maouchi (2015)
El Waldine raconte l’histoire de la vieille « Nana Fatma », abandonnée par son fils et sa femme. La vieille s’adonnait à la mendicité pendant des années avant qu’elle ne soit retrouvée par son petit fils Ahcène qui arrive à convaincre ses parents de demander pardon et ramener la vieille chez eux.
Mercredi 11 janvier à 14h :
Fadhma N’soumer de Belkacem Hadjadj
Parcours de l’une des grandes figures historiques de la résistance algérienne contre la colonisation française : Fadhma N’Soumer.
Mercredi 11 janvier à 17h :
Machaho de Belkacem Hadjadj (1995)
Un paysan recueille un étranger mourant et le soigne tout l’hiver, mais découvre après son départ que sa fille est enceinte.
Jeudi 12 janvier à 14h :
Cheikh El Hasnaoui de Abderrezak Larbi Cherif (2015)
Cheikh El-Hasnaoui est un chanteur algérien qui a quitté son pays en 1937 sans jamais y remettre les pieds. Entre 1939 et 1968 il compose l’essentiel de son répertoire en France. Pendant de longues années les cafés algériens de Paris vont constituer les scènes de ses spectacles. Avec une poignée d’artistes de sa génération il pose les fondements de la chanson algérienne moderne. Fervent défenseur des droits des femmes il revendique, en précurseur, le combat identitaire pour une Algérie plurielle. A la fin des années Soixante, il met fin à sa carrière artistique. Le 6 juillet 2002 il décède à Saint-Pierre de la Réunion, où il est enterré à ce jour. Ce documentaire de 80 minutes est parti sur les traces de ce personnage hors du commun. De la Kabylie à Saint-Pierre de a Réunion en passant par la Casbah d’Alger et le ventre de Paris.
Jeudi 12 janvier à 17h :
Libre de Ravah Yagouni (2021)
On ne naît pas libre, on le devient. Le combat d’un homme pour retrouver une paix perdue dans ce monde globalisé et déshumanisé. Ses sacrifices, ses idéaux et ses doutes le conduiront à partir vivre dans la nature, à quitter le monde des Hommes. Une autre voie est toujours possible si on y croit.